« La première chose qui frappe dans les tableaux de Judith Berry, c’est la multiplicité des éléments qui s’y entremêlent, comme dans une sorte de chorégraphie organique. La répétition et le fourmillement illustrent les processus de transformation qui animent la nature. Le regard est happé par les trajectoires que dessinent ces groupes ou motifs, à l’image du parcours sinueux de la South Saskatchewan River.
Les tableaux de Berry se présentent comme des microcosmes où des formes en trois dimensions incarnent de manière schématisée des constructions, de la végétation marine ou tropicale, ou encore des formes primaires des règnes animal ou végétal… »
Extrait d’un texte de Marie-Anne Letarte, L’Inconvénient, no 75, hiver 2018-2019.